« On oublie trop
souvent que le savoir est une chance » P Plisson
Vous allez être plongé dans
la dure réalité du parcours que certains enfants doivent faire tous les jours
juste pour pouvoir étudier. Ce film, « Sur le chemin de l’école », réalisé par Pascal
Plisson, nous raconte des histoires peu communes. Les classes de 2D, 2E et 2A
l’ont vu en projection privée le 20 novembre 2013 grâce à Sabrina, la
volontaire en service civique du lycée. Ils vous en parlent…
Pour certains plus que d’autres
la route est plus rude et traverse souvent des zones à risques. Ce documentaire
est réalisé pour montrer à quel point leur vie est difficile.
Les personnages
Samuel est un petit garcon de 11 ans qui vient d’Inde, qui est paraplégique et qui avec l’aide de ses
petits frères (2) qui l’aident durant tout le trajet, traverse un bout de campagne indienne pour aller à l’école en passant 1h30 sur le
trajet Tous les jours ses deux petits frère doivent le pousser à travers des
collines, des routes ensablées et des ruisseaux sur 4 km .
Zahira, 12ans, est une jeune fille
qui vient du Maroc plus précisément dans les hautes montagnes de l’Atlas. C’est
elle qui fait le plus long trajet des quatre enfants héros de ce film. Chaque
lundi elle fait 22 kilomètres et sur son périple elle retrouve ses 2 meilleures
amies Zineb et Noura qu’elle rejoint en cours de
chemin. Elle met très longtemps mais uniquement chaque lundi car elle est en
internat donc la semaine elle n’a pas besoin de faire ce trajet. Quatre heures pour apprendre à lire et à écrire !
Carlitos est un jeune enfant argentin âgé de 11ans. Il a une
sœur âgée de 8ans qui se prénomme Micaela. Ils font un long trajet à cheval
pour rejoindre leur école chaque jour.
Jackson est un petit garçon de 11 ans qui habite avec tous ses frères
et sœur dans le fin fonds du Kenya et tous les matins de la semaine il parcours
2h30 pour pouvoir étudier. Tous les matins il fait donc 15 KM à pied dans la
brousse accompagné de sa petite sœur Salomé, pour s’instruire.
Leurs conditions de vie et
le contexte familial
Ce sont toutes des familles qui vivent avec leurs petits moyens, isolées
de la population mais qui malgré cela font tout pour que leurs enfants suivent
une scolarité.
Jackson vit dans un endroit reculé du Kenya, dans la savane, dans une
hutte avec ses parents et ses frère et sœurs. Samuel lui vit en Inde dans une
maison avec sa mère et ses deux frères. Zahira elle vit dans l’atlas Marocain,
avec la plupart de sa famille (on voit les grands-parents et ses parents) dans
une petite maison. Pour finir il y a Carlito,
qui vit dans un hameau avec son père éleveur de chèvre, sa mère et sa
petite sœur. C’est le milieu de la prairie et des montagnes. Samuel vit le long
de la côte, d’une plage (on le voit au bord de la mer) avec sa famille (sa mère
et ses deux frères)
Toutes les familles sont pauvres et plus ou moins nombreuses, comme on
peut le voir avec la famille de Jackson et de Samuel où ils sont environ 5
enfants. Celle de Zahira est la famille où nous voyons le plus de monde car
nous avons fréquemment vu sa grand-mère ou aussi son oncle qui sont très
souvent présent au domicile. La famille de Carlito parait plus aisée que toutes
les autres car ils vivent dans une
maison.
Les 4 enfants vivent chacun dans un endroit peu civilisé ou éloigné de
tout, ils doivent chercher de l’eau et de la nourriture un peu loin de leur
maison (Jackson), ils vivent dans de petites maisons abrités avec les moyens du
bord. Mais malgré leur jeune âge et la situation dans laquelle ils vivent, ils
sont toujours souriants, ne se plaignent pas et veulent faire honneur à leurs familles.
Les écoles dans lesquelles
ils se rendent
Les
établissements sont variés : exemple celui de Carlito est
moderne comparé à celui de
Jackson qui est plus une école de village africain, qui semble très sommaire. Zahira
a un respectable internat, les deux autres ont des établissements sommaires,
ils sont beaucoup par classe.
Par contre dans la tête des enfants ils sont heureux d’y aller et
Samuel est accueilli avec joie par ses camarades. L’internat de Zahira est lui
assez bien.
Les « aventures »
de ces 4 enfants
Presque tous ont
une petite « aventure » : Jackson lui risque chaque jour sa vie car il doit
tout les jours passer dans une zone remplis d’éléphants et Salomé tombée quand ils voient les éléphants et
entendent un bruit de course. Les copains de Carlito ont des chevaux et on réalise
que c’est leurs mode de transport habituel Carlito. Le chemin était risqué pour son cheval car il
y avait des pentes poussiéreuses qui pouvaient leur causer des problèmes.
Pendant leur
marche, une des deux amies de Zahira, Noura, se fera mal au pied et ralentira le groupe parce qu’elle a mal. Elles feront
alors de l’auto-stop. Samuel lui aura son fauteuil (très sommaire) poussé par
ses petits courageux frère jusqu’à l’école, qui se cassera sur le chemin. Mais
le fauteuil se casse et ils sont obligés de le faire réparer.
La réalisation :
aspects techniques
Le réalisateur les a filmés de très près pour nous mettre dans la peau
de tous les personnages qui sont
vraiment présents dans le film. Au fur et à mesure que l’on avance dans l‘histoire
on se sent vraiment dans leur peau (personnages)
Le réalisateur
raconte les histoires au fur et à mesure et ne les présente pas l’une après
l’autre. Le réalisateur à opté pour la diffusion de toute les
histoires en même temps, pour comparer
les histoires entre elles.
Son film est monté par parties, et nous voyons chaque début de chemin
des 4 personnages et ainsi de suite.
Le réalisateur a adopté un style de montage alterné.
Quant aux musiques : ce sont des musiques qui représentent leurs
pays. Ce sont des musiques entrainantes qui nous mettent instantanément dans
l’ambiance du film. Le compositeur est d’ailleurs le même pour tout le film. (Laurent
Ferlet)
Documentaire ou
fiction ?
C’est un documentaire car la manière dont le film est filmé le prouve :
c’est tourné comme si on était dans la vie réelle. Ce n’est pas une fiction car
il n’y a pas d’effets spéciaux. Malgré tout, cela se
voit que c’est scénarisé un petit peu (et d’ailleurs le réalisateur a travaillé
au scénario avec une autre personne).
Ce film est un documentaire
car les enfants qu’on voit dans le documentaire ne jouent pas la comédie. Ils doivent faire cela tous
les jours de l’année.
La seconde D
Sur le chemin de l’école – VO– Numérique
Documentaire (1h17min) France / 2012
Réalisateur: Pascal Plisson Avec : Jackson Saikong, Salome Saikong, Zahira Badi, Noura Azaggagh, Zineb Elkabli, Samuel et ses deux frères, Carlos et Micaela
Documentaire (1h17min) France / 2012
Réalisateur: Pascal Plisson Avec : Jackson Saikong, Salome Saikong, Zahira Badi, Noura Azaggagh, Zineb Elkabli, Samuel et ses deux frères, Carlos et Micaela
Quelques réactions d’élèves de 2A :
Je n’ai pas été
ému mais ce film m’a fait réfléchir à quelle chance j’ai d’être à l’école et
que j’ai tous les transports à ma disposition.
Ce film nous raconte le chemin que doivent emprunter
quatre enfants pour aller à l’école. C’est plus difficile que l’on ne le pense.
L’objectif du réalisateur est de nous montrer ce que les enfants doivent
parcourir et c’est réussi car au fur et à mesure qu’on avance dans le film on se
sent vraiment dans la peau des personnages.
Nous trouvons ça dur d’aller à l’école, mais ce qu’eux doivent endurer
tous les jours est horrible. Le réalisateur a fait un travail formidable dans
l’écriture de son film.
Le paysage était
beau à regarder et il y avait un tout petit peu d’action mais je ne pense pas
qu’on ait retenu le message au point de l’appliquer tous les jours…
Même si j’ai bien suivi les personnages, leurs conversations, et j’ai
vu les évènements qui les concernaient, et les différentes cultures dans ces
pays, j’ai trouvé le film long et il manquait de l’action. J’espérais que ce
serait mieux que ça.
J’ai bien aimé ces enfants qui voulaient à tout prix aller
à l’école. Je n’ai pas aimé les sous-titres. Le manque d’action.
J’ai
vu que dans le monde, certaines personnes n’avaient pas la chance d’avoir
l’école à côté ou d’y être. Ces enfants se donnent beaucoup de mal pour
étudier, contrairement à d’autres personnes.
Pas assez d’action. C’était ennuyeux. La
musique n’était pas mal. Les paysages aussi.
J’ai été ému par le
courage de ces enfants.
Le message était de nous faire ouvrir les yeux, à partir de
leur contexte de vie, sur notre facilité pour aller en cours. Mais les
histoires étaient trop nombreuses pour
faire passer ce message.
Ce film fait beaucoup réfléchir car ils parcourent des heures et des heures
de marche sans se plaindre pour rejoindre leur classe et espérer avoir un avenir alors qu’ici certains ce
plaignent pour un rien.
Pour
aller plus loin ….
Un site complet avec le dossier pédagogique
Un site
(Commeaucinema) qui permet de :
Savoir comment les enfants ont été choisis parmi d’autres
ce que le réalisateur cherchait :
Interview de la co-scénariste Marie-Claire Javoy
Pour en savoir plus sur Samuel
un site avec d’autres vidéos, les photos qui permettent d’aller à la rencontre des
enfants et du réalisateur
les 9 vidéos présentant les personnages et plus, sur Youtube
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