lundi 18 août 2014

Le football à Istanbul et en Turquie

C’est  une femme, Banu Yelkovan,  qui répond a l’interview de M Devalpo. C’est  étonnant  que ce soit une femme qui nous répond car la plupart des journalistes de foot sont des hommes. Elle a commencé ce métier depuis 2000 (soit 14 ans).

 La popularité du football est presque identique à celle du pays du foot : le Brésil.
Le football est une tradition chez tous les supporters turc. Ils font une célébration avant le coup d’envoi, donc ils demandent le silence, puis ils comptent jusqu'à 3 avec tout le stade, on peut comparer cette célébration au Haka. Apres la célébration, le match est lancé et les joueurs portés par la foule  se donnent  à  fond sur le terrain. Edouard Cissé, ancien joueur du PSG, témoigne à ce sujet. Il dit : « je pense que si tu arrives dans ce climat à 22 ans,  tu peux être inhibé et il y a de quoi péter les plombs ». C’est un vrai « bouillon » ces stades.
Le football en Turquie est «  comme une religion ». Comme le dit la journaliste, Mme Yelokvan, « les supporters turcs sont tellement fous, ils sont comme le douzième joueur ». C’est quelque chose de vivant, d’important.

image du site http://www.sofoot.com/qui-es-tu-lenfer-distanbul-181023.html
Pour trouver la  meilleure équipe de Turquie, on peut balancer entre deux camps : à gauche le Galatasaray, à droite Fenerbahçe   par exemple. Ce sont deux équipes qui sont supportées par tout le pays. Mais Galatasaray est souvent cité en premier et le mérite car ils ont plus de titres européens que Fenerbahçe ou même Beşiktaş.
Cette dernière équipe est en 3ème position parce que cette équipe a une moins bonne maîtrise, mais elle reste d’un bon niveau.
Cela reste un sujet discutable car cela dépend si c’est à l’étranger ou en Turquie qu’ils ont du succès.

Les stades : une longue histoire 
Le stade rattaché au Galatasaray SK est Ali Sami Yen Spor Kompleksi Türk Telekom Arena,  à 15 minutes du centre d’ISTANBUL , un stade de football  qui lui appartient en  remplacement de son ancien stade Ali Sami Yen, qui a été jugé trop petit pour un club de cette envergure. Et avant encore le stade était à Taksim et s'appelait Kasimpacha.
Le chantier (payé par l’Etat en échange de leur ancien terrain) a commencé  lors de la fin de l'année 2007 et a été abouti en janvier 2011.
Le match d'ouverture a lieu le 15 janvier 2011. Le Galatasaray Spor Kulübü recevait l'Ajax d'Amsterdam.
Le stade de Kasimpacha, dans le centre d’Istanbul. Au loin, la baie de la Corne d’Or.

Il y a beaucoup de stades à Istanbul, on se demande pourquoi.
Chaque équipe veut son propre stade, et même il y a souvent des changements, les équipes revendent leurs stades en plein centre-ville d’Istanbul. Le plus grand stade est celui du Stade Olympique, mais il est trop grand disent les supporters qui se trouvent trop loin des joueurs.

Les matchs 
Il n’y a aucune différence entre les supporters des 3 grandes équipes d’Istanbul. Dans une famille on peut avoir des personnes passionnées par des équipes différentes. Il n’y a pas de rivalité entre les équipes.
 La Turquie n’est pas qualifiée pour le Mondial 2014 au Brésil et ne figure pas parmi les 32 équipes. C’est ennuyeux pour la deuxième nation où le football est une religion. Les turcs ont toujours du mal à se qualifier. Mais après ils s’en sortent bien, et sont même dans les premiers.


Finalement le football en Turquie est selon nous un peu inférieur au niveau des autres champions européens. Mais il a un beau trio de tête qui fait très mal aux équipes des grands championnats. 


Dan-Lewis, Hakim, Sofiane et Walyd

sources : interview de M. Devalpo et ses photos ; wikipedia et sites officiels des clubs


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